Laurine
Linaugravure
« Ce que j’aimerais, c’est que les gens ressentent quelque chose en regardant mes œuvres. Qu’ils se reconnaissent dedans. Et pourquoi pas, que ça les pousse à créer à leur tour. »
L'art de graver pour mieux s'exprimer
À tout juste 20 ans, Laurine a déjà cette force tranquille de celles qui savent pourquoi elles créent. Sensible, engagée, et profondément humaine, elle proposera bientôt un atelier de linogravure dans notre boutique Artéphé. Avant de la rencontrer, on vous propose de plonger dans son univers.
Depuis toute petite, Laurine fabrique des choses avec ses mains. Elle se souvient des mercredis après-midi à peindre avec sa mère, des kits d’activités reçus à Noël, et de cette sensation de plaisir simple à créer quelque chose à partir de rien. Aujourd’hui, elle se dirige vers un CAP joaillerie, après une licence de psychologie. Le fil rouge ? Le besoin d’exprimer, de comprendre, de ressentir.
« J’adore tout le processus de création, de l’idée à la concrétisation. Voir une idée prendre forme, c’est magique. »
Particulièrement avec la linogravure — cette technique artisanale de gravure sur linoléum — Laurine aime le moment suspendu où l’on soulève le tampon pour découvrir le résultat. Ce qu’on appelle le flow, elle le connaît bien. Quand elle crée, plus rien n’existe autour. Le monde se met sur pause.
Mais créer, pour elle, ce n’est pas une performance. Ce n’est pas non plus une routine figée. « Il y a des périodes où je ne crée pas du tout, et c’est OK. Il ne faut pas se forcer. »
Son rapport à l’art est libre. Instinctif. Nourri par la musique, les discussions, les émotions du quotidien. C’est un art de vivre plus qu’un emploi du temps.
Parmi ses linogravures, une œuvre lui tient particulièrement à cœur : Burn the patriarchy. Elle y exprime ses valeurs, ses engagements, ses combats. L’art, chez elle, est aussi un outil militant. Une manière de poser des images là où les mots parfois échappent.
« Ce que j’aimerais, c’est que les gens ressentent quelque chose en regardant mes œuvres. Qu’ils se reconnaissent dedans. Et pourquoi pas, que ça les pousse à créer à leur tour. »
Lors de sa première exposition, lors d’un concert, Laurine a rencontré une personne qui s’est reconnue dans ses créations. « Elle comprenait vraiment ce que je voulais dire. C’était fort. Je me suis rendue compte que mon travail avait un impact émotionnel. »
Ce genre de moments, elle ne les oublie pas. Ils donnent du sens.
Et puis, il y a Artéphé. Laurine ne cache pas sa joie de faire partie de l’aventure. « Je suis très reconnaissante qu’on croit en mon potentiel. »
Un atelier pour graver ses émotions
À travers son atelier de linogravure chez Artéphé, Laurine souhaite transmettre plus qu’une technique. Elle veut offrir un espace où chacun·e peut expérimenter, rater, recommencer… et surtout ressentir.
« C’est OK si le rendu ne correspond pas à ce qu’on avait imaginé. Ça fait partie du processus. L’important, c’est de kiffer. »
Créer, pour elle, c’est aussi un moyen d’accueillir ses émotions, de se faire du bien. Elle nous le dit avec douceur :
« Soyez bienveillant·e avec vous-même. Créez, même imparfaitement. C’est déjà beaucoup. »
Vous pourrez rencontrer Laurine lors de son atelier de linogravure très bientôt chez Artéphé. Restez connecté·e pour les prochaines dates, et n’oubliez pas de vous inscrire à la newsletter pour ne rien manquer. <3